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Rocancourt, «l'arnaqueur des stars» de retour à la barre

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Condamné à plusieurs reprises pour escroquerie, Christophe Rocancourt comparaît ce vendredi devant la justice pour abus de faiblesse sur la cinéaste Catherine Breillat.
Christophe Rocancourt le 21 mai 2008 à Cannes. (Photo Valéry Hache. AFP)
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publié le 17 février 2012 à 9h47
(mis à jour le 17 février 2012 à 17h36)

Après plusieurs années derrière les barreaux, Christophe Rocancourt, «l'arnaqueur des stars», comparaît de nouveau vendredi devant la justice, cette fois pour un abus de faiblesse qu'il aurait commis au détriment de la cinéaste Catherine Breillat.

Condamné à plusieurs reprises en France et Etats-Unis, notamment en 2003 pour avoir escroqué le tout-Hollywood qu'il fréquentait sous différents pseudonymes, Christophe Rocancourt, 44 ans, conteste les poursuites.

Le 20 avril 2009, Catherine Breillat porte plainte pour abus de faiblesse contre le play-boy normand rencontré deux ans plus tôt.

La réalisatrice des très tourmentés Romance, A ma sœur ou Anatomie de l'enfer lui avait alors proposé un rôle dans un projet de film, Bad Love, et lui avait confié l'écriture d'un scénario intitulé la Vie amoureuse de Christophe Rocancourt. A la signature de ce contrat, elle lui avait remis 25 000 euros.

En l'espace d'un an et demi, Catherine Breillat signera douze autres chèques à l'ordre de celui qu'elle a rebaptisé «le Rauque», pour un montant total de 703 000 euros.

La réalisatrice accuse Christophe Rocancourt d'avoir profité de son état d'extrême fatigue après un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2005 et ayant entraîné une hémiplégie, des crises d'épilepsie et des troubles d'écriture et de calcul.

Christophe Rocancourt affirme que la sexagénaire avait consc