Accompagnée d'une trentaine de vigiles, la direction de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) a repris possession jeudi de ses bureaux, investis par des métallurgistes le 20 février aux cris de «Mittal, on veut du travail».
Le directeur du site, Thierry Renaudin, et ses principaux collaborateurs sont revenus vers 7 heures dans les «grands bureaux», selon une source syndicale.
A l'initiative de la préfecture de Moselle, qui a proposé sa médiation, la direction et les syndicats doivent se réunir à partir de 14h30 afin d'examiner un déblocage du site.
La réunion de médiation doit se tenir à la sous-préfecture de Thionville en présence de représentants de l'Inspection du travail.
«On va s'y rendre mais il faut que la direction fasse des propositions précises pour que nous acceptions de lever les piquets de grève», a commenté le responsable CFDT Edouard Martin.
Mercredi, le tribunal de grande instance de Thionville (Moselle) avait autorisé l'intervention de la force publique pour faire lever les piquets de grève paralysant partiellement depuis lundi les approvisionnements et les expéditions de l'usine.
Lors d'une réunion tenue dans la soirée à Maizières-lès-Metz (Moselle), la direction a informé les syndicats qu'elle était déterminée à faire exécuter cette décision par le préfet de la Moselle, Christian Galliard de Lavernée.
Dans sa requête