Après le meurtre inexpliqué d’un parachutiste, dimanche, tué d’une balle dans la tête à Toulouse, deux autres paras ont été abattus de la même manière hier, en début d’après-midi, à Montauban (Tarn-et-Garonne), tout près de leur caserne. Et le pronostic vital est engagé pour un troisième, grièvement blessé dans la même fusillade.
Dimanche, à Toulouse, le militaire circulait à moto en tenue de ville quand son meurtrier, à scooter, a stoppé à son côté avant de faire feu. Hier, à Montauban, les jeunes paras, en tenue militaire, ont été surpris près d’un commerce par un homme circulant en deux-roues qui a tiré sur eux avant de disparaître.
Le sergent-chef toulousain du 1er régiment du train parachutiste tué dimanche était âgé de 30 ans. Les trois paras de Montauban, appartenant au 17e régiment du génie parachutiste (RGP), de 24, 26 et 28 ans. La police s'est d'abord refusée à établir un lien entre les deux affaires. Les autorités militaires confient en revanche à Libération«se poser beaucoup de questions» sur un éventuel rapport entre les meurtres de Toulouse et Montauban et avec la présence de ces deux unités en Afghanistan.
Un contingent de 200 hommes du 17e RGP de Montauban en est revenu en novembre 2011. Une dizaine de ses personnels chargés de la formation des militaires afghans y sont encore. Des spécialistes du 1er régiment du train parachutiste de Francazal, près de Toulouse, y sont encore déployés pour y assurer