Menu
Libération

«Similarités marquantes» dans la mort de paras à Montauban et Toulouse

Article réservé aux abonnés
Des soldats le 15 mars 2012 à Montauban à l'endroit où un homme a ouvert le feu contre trois militaires. (Photo Eric Cabanis. AFP)
par
publié le 16 mars 2012 à 12h32
(mis à jour le 16 mars 2012 à 17h51)

Les pistolets automatiques utilisés à Toulouse puis à Montauban contre des parachutistes sont «du même calibre» mais «pas forcément la même arme», a déclaré ce vendredi à Limoges le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui pense avoir une réponse sur ce point «dans la journée».

Dimanche à Toulouse, un parachutiste en civil de 30 ans avait été tué d'une balle dans la tête par un homme circulant à deux-roues. Jeudi, à Montauban, deux autres parachutistes de 24 et 26 ans, en uniforme cette fois, avaient été tués et un troisième, de 28 ans, grièvement blessé par une personne circulant sur un puissant scooter.

L'enquête «établira s'il y a eu une même arme utilisée ou non. A cet instant, je ne peux pas le dire. Je pense que nous le saurons dans la journée», a déclaré le ministre de l'Intérieur, en marge d'un déplacement à Limoges.

Relancé pour savoir s'il s'agissait de la même arme, le ministre a répondu: «L'enquête ne l'établit pas de façon absolue à ce stade», «c'est le même calibre, mais pas forcément la même arme».

Victimes d'origine maghrébine

Interrogé pour savoir si le fait que le militaire abattu à Toulouse et les deux tués à Montauban étaient tous d'origine maghrébine pouvait être une des pistes suivies par les enquêteurs, le ministre a répondu : «On peut avoir à l'esprit toutes les hypothèses, mais seule l'enquête nous dira ce dont il s'agit

«Il ne faut pas anticiper par rapport aux conclusions de l'enquête», «l