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Libération
Interview

«Nous sommes en état d'alerte quasi permanent»

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Ariel Goldman fait le point de l'état des menaces contre la communauté juive de France.
publié le 19 mars 2012 à 20h07

Ariel Goldman est le porte-parole du Service de protection de la communauté juive, qui dépend du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Il fait le point de l'état des menaces contre la communauté juive de France.

Y a-t-il eu des signes avant-coureurs de cette fusillade?

Depuis quelques semaines, nous avions demandé à tous les responsables d'institutions juives d'augmenter le niveau de sécurité compte tenu du contexte international. Mais nous craignions davantage des attentats classiques genre voiture piégée qu'une fusillade de ce type. Il n'y avait pas d'éléments d'inquiétude particuliers ou ressemblant aux événements qui se sont produits à Toulouse. A ma connaissance, il n'y avait pas non plus de menaces particulières dirigées contre cette école. En tout cas, le délégué du Crif du Sud-ouest ne m'avait pas fait remonter d'informations particulières. Nous n'avons pas connaissances, non plus, de menaces contre d'autres établissements.

Pour quelles raisons avez-vous demandé un relèvement du niveau de sécurité? A cause des tensions entre Israël et la bande de Gaza? Ou avec l'Iran?

Entre autres, mais pas seulement. Je ne peux pas en dire plus pour des questions de sécurité.

Il semble que l'arme et le scooter utilisés par l'assassin de Toulouse soient les mêmes que ceux ayant tué et blessé des militaires à Toulouse et Montauban. Faites-vous un lien entre ces différentes affaires?

C'est sûr que c'est troublant, m