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Libération

D’ouest en est, la diplomatie «horrifiée»

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L’indignation mais aussi l’inquiétude ont dominé les réactions.
par D’après AFP
publié le 20 mars 2012 à 0h00

Du Vatican à la Maison Blanche en passant par les institutions européennes, la tuerie de Toulouse a provoqué tout au long de la journée d’hier un concert d’indignations à travers le monde.

Le gouvernement israélien a été parmi les premiers à réagir, hier matin, se disant «horrifié» et se fiant à Paris «pour faire toute la lumière» sur la fusillade. «Il est trop tôt pour savoir précisément quelles sont les circonstances de cet acte meurtrier, mais nous ne pouvons pas écarter la possibilité qu'il a été motivé par un antisémitisme violent et sanglant», a déclaré le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou. «De toutes les choses horribles, je ne connais pas de plus grand péché que le meurtre d'un enfant, un être innocent qui n'a fait de mal à personne», a de son côté déclaré le président Shimon Pérès, francophone et francophile. L'Autorité palestinienne, par la voix de son négociateur Saëb Erakat, a fait part de son indignation face à cet «attentat». Le Vatican a exprimé sa «profonde indignation, son effarement, et sa condamnation la plus résolue».

Au nom de la Commission européenne, José Manuel Barroso a dénoncé un «crime odieux» :«Rien n'est plus intolérable que le meurtre d'enfants innocents.» Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, s'est déclaré «choqué» et a dénoncé un «crime odieux» ; le président du Parlement, Martin Schulz, fustigeant «les plus lâches violences». En Belgique où la polic