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Libération

Christian Iacono sera remis en liberté le 5 avril

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La cour d'appel d'Aix-en-provence décide de remettre en liberté conditionnelle l'ex-maire de Vence, accusé de viol par son petit-fils, qui s'est rétracté depuis.
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publié le 27 mars 2012 à 9h24

La cour d'appel d'Aix-en-Provence a décidé ce mardi la remise en liberté conditionnelle à compter du 5 avril de Christian Iacono, ex-maire de Vence (Alpes-Maritimes), condamné à neuf ans de prison pour le viol de son petit-fils, qui a depuis retiré ses accusations.

«Je suis satisfait que la cour ait confirmé la décision rendue par le juge d'application des peines de Grasse», qui s'était déclaré favorable le 16 février à la libération conditionnelle de Christian Iacono, a déclaré Me Gérard Baudoux.

«Il sortira de prison le 5 avril» en vertu d'un aménagement de sa peine, a-t-il précisé, se disant déterminé à «poursuivre les efforts pour que l'innocence (de son client) soit reconnue».

La décision de la cour avait été mise en délibéré à l'issue d'une audience en visioconférence, le 13 mars, entre la cour d'appel et la maison d'arrêt de Grasse, où est détenu le septuagénaire.

Selon l'un de ses avocats, durant cette audience, le parquet avait «continué à soutenir que la durée de la détention purgée (par Christian Iacono) n'était pas suffisante au regard du quantum de la condamnation» de l'ancien maire à neuf ans de réclusion criminelle.

Or, pour ses défenseurs, Christian Iacono, 77 ans, remplit toutes les conditions pour une libération conditionnelle (hébergement stable, absence de risque de récidive ou de trouble à l'ordre public). Les textes prévoient qu'il n'y a pas de délai minimum à purger quand un prisonnier a plus de 70 ans.

Gabriel Ia