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Squarcini : «Merah n'était pas un indic»

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Le patron de la DCRI dément certaines informations parues dans la presse selon lesquelles le tueur au scooter aurait été un indicateur pour les services de renseignements.
Bernard Squarcini, le 26 juillet 2010 à l'Elysée. (Photo Bertrand Langlois. AFP)
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publié le 27 mars 2012 à 12h06

Le tueur au scooter, Mohamed Merah, n'était «ni un indic de la DCRI ni d'autres services français ou étrangers», a affirmé ce mardi le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini.

Interrogé sur un éventuel rôle d'indicateur que Mohamed Merah aurait pu jouer auprès de la DCRI, Yves Bonnet, ex-patron de la DST, a déclaré à la Dépêche du Midi : «C'est exactement ça le problème.»

«Car ce qui interpelle, quand même, c'est qu'il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu'il était islamiste, mais parce qu'il avait un correspondant au renseignement intérieur. Or, avoir un correspondant, ce n'est pas tout à fait innocent», ajoute Yves Bonnet dans une interview publiée mardi par le quotidien.

Mohamed Merah, à la suite de voyages en Afghanistan et au Pakistan en 2010 et 2011, avait été entendu en novembre 2011 par un agent de la DCRI de Toulouse. Le gouvernement et la police n'ont cessé d'affirmer qu'«aucun élément», notamment à la lumière de cette audition, n'avait permis d'appréhender Merah avant son passage à l'acte.

«J'allais te fumer»

Merah a été convoqué en novembre 2011 par la DCRI de Toulouse «parce que nous voulions recueillir des explications sur son voyage en Afghanistan. C'est un entretien administratif sans contrainte, puisque nous n'étions pas dans un c