Il est soupçonné d'avoir tué une femme en novembre mais était écroué lors des trois meurtres commis depuis avec la même arme : ce quadragénaire entendu mercredi par un juge, détient peut-être la clé des meurtres en série de l'Essonne.
Mais l'audition de Michel Courtois, 46 ans, décrit comme «mythomane» et «un peu simplet» par ses amis, ne permettra pas forcément d'élucider l'énigme, selon son avocate Me Nadine Meydiot : «Cela ne s'est pas forcément bien passé sur le plan des réponses mais c'est toujours la même position: il n'a rien fait, il n'a pas de moto, il ne connaît pas celui qui est dehors et qui court toujours.»
«C'est assez difficile aussi de savoir où se situe la vérité», confesse Me Meydiot.
Michel Courtois, 46 ans, et originaire de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), a entretenu ce que le parquet d'Evry décrit comme une «relation affective, amoureuse» avec la première victime, Nathalie Davids, 35 ans. Une relation qui durait depuis 2007, toutefois décrite comme «épisodique» par une source policière.
Des aveux, retirés ensuite
Le corps de cette laborantine est retrouvé le 27 novembre 2011 criblé de sept balles d'un pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm, dans le parking de sa résidence d'un quartier calme de Juvisy-sur-Orge. Le tueur s'enfuit en moto.
Pour ce premier meurtre, Michel Courtois se rend et s'accuse en garde à vue. Mais mi-décembre, dev