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Grinçantes négociations sur le prix des prothèses dentaires

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Les discussions entre les dentistes, l'assurance maladie et les complémentaires santé semblent au point mort sur la question du plafonnement des prix pour les faibles revenus.
Une patiente reçoit des soins dentaires dans un hôpital de Lyon (Photo Philippe Merle. AFP)
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publié le 12 avril 2012 à 18h01

Les négociations sur les soins dentaires, qui doivent s'achever jeudi, ne devraient pas permettre de plafonner les tarifs des prothèses pour les faibles revenus, comme le souhaitait l'assurance maladie, les complémentaires refusant de s'engager à mieux les rembourser.

Entamées le 9 mars dernier entre l'assurance maladie, les syndicats de dentistes et les complémentaires (mutuelles, instituts de prévoyance, assurances), ces négociations ont connu jusqu'alors peu d'avancées.

Jeudi, elles achoppaient toujours sur la question du devis dentaire, après une première réunion technique sur le sujet mercredi qui n'avait pas abouti.

Les discussions concernent le coût de la prothèse inscrit dans le devis et «la façon dont on détermine l'affichage du prix de vente par rapport au prix d'achat», a déclaré Fabrice Henry, président de l'Unocam (Union des complémentaires), lors d'une suspension de séance.

Mais l'enjeu principal de ces négociations était de parvenir à un plafonnement des tarifs des prothèses et de l'orthodontie pour les 3,5 millions de personnes éligibles à l'Aide à la complémentaire santé (ACS), qui ont des revenus modestes mais trop élevés pour avoir accès à la couverture maladie universelle (CMU).

L'assurance maladie souhaitait des «efforts partagés» des dentistes pour qu'ils limitent leurs tarifs et des complémentaires pour qu'elles prennent mieux en charge ces soins.

En échange, les tarifs des soins conservateurs (plombage, dévitalisation, détartrage, etc.) et