«L'article de Libération me mettant en cause, ce lundi 16 avril, est une présentation spécieuse d'une situation, hélas, banale et abrite, en réalité, une manœuvre politique visant à atteindre un membre du gouvernement, à 6 jours d'une élection présidentielle. Toute cette opération a été ourdie par un autre média, depuis le mois de janvier, dans le seul but de nuire à mon honneur et à ma considération et j'engagerai les poursuites que méritent ces allégations.
«Mme Claudia M., qui a été employée par mes soins pendant plusieurs mois, a été, bien évidemment, déclarée à l'Urssaf, d'autant que je la rémunérais mois par mois, au moyen de chèques «emploi-service», ce qui exclut toute dissimulation, puisque les charges sociales, qu'elles soient ou non réglées dans les délais, sont tout naturellement calculables et exigibles de ce seul fait, dans les conditions ordinaires de la loi. Comme par hasard, le journaliste qui est à l'origine du premier reportage, passé sur Canal+ le 2 avril, a lui-même été "abusé", du moins au début, puisqu'il employait cette jeune femme en qualité de baby-sitter.
«Les impératifs légaux exigeant des employeurs qu'ils vérifient tous les six mois la situation de travailleurs étrangers, c'est avec la plus extrême mauvaise foi que, quatre mois après la découverte du changement de statut de Mme M., qui était jusqu'alors munie d'une autorisation provisoire de travail, ce reportage, réalisé en janvier, a été programmé à quelques jours