Les surveillants de prison ont de nouveau manifesté jeudi et exprimé l'intention de continuer à « peser sur la présidentielle » en poursuivant la semaine prochaine leur mouvement de protestation, lancé début avril par FO et la CGT, pour plus de moyens.
Depuis trois semaines, deux jours par semaine, des manifestants dressent des barricades de pneus et palettes de bois devant certains établissements pour empêcher les extractions de détenus. Ils distribuent des tracts, interpellent les candidats à la présidentielle ou campent devant certaines prisons, comme cette semaine à Séquedin, près de Lille.
A Gradignan (Gironde), une trentaine de surveillants ont ainsi bloqué, jeudi entre 6 heures et 9 heures, les extractions judiciaires et les entrées d’intervenants extérieurs, avant d'être délogés sans heurts par la police. A Neuvic (Dordogne), une vingtaine de surveillants ont bloqué la sortie des détenus en bonne santé de l’hôpital pénitentiaire.
Au centre pénitentiaire de Meaux Chauconin (Seine-et-Marne), des surveillants se sont assis devant la porte et enchaînés les uns aux autres pour bloquer l’accès.
«Continuer à peser»
Des surveillants de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) ont par ailleurs distribué des tracts à l'entrée de l'île de Ré, pour protester contre la suppression de sept postes et la fermeture de deux miradors. « On alerte la population, car on est en train de déshabiller les établissements pénitentiaires », a déclaré Christophe Beaulieu.
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