L'avocat de deux pompiers mis en examen dans l'enquête sur un viol et des violences sur des engagés de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a assuré samedi que ses clients ne comprenaient pas pourquoi ce bizutage avait «dégénéré», confirmant que «pour eux, il n'y a pas eu viol».
«Dire qu’ils sont désespérés est un euphémisme, ils n’arrivent pas véritablement à comprendre pourquoi ça a dégénéré», a déclaré sur Europe 1 Me Régis Méliodon, avocat du pompier incarcéré à la prison de La Santé et de l’un des pompiers mis en examen pour non empêchement d’un crime ou délit.
«Ils disent c’est peut-être l’effet de groupe, peut-être l’alcool, ils ne comprennent pas. C’est la première fois, ils disent, que ça a autant dégénéré», a-t-il ajouté.
Quand ils ont vu les scènes filmées sur téléphone portable, «les clients que je représente avaient honte», a-t-il dit. «C’est allé au-delà du raisonnable.»
«Après, pour eux il n’y a pas eu viol», a-t-il ajouté, précisant que sur la vidéo qu’il a pu visionner, «on ne voit pas tout. On est incapable de savoir s’il y a eu viol ou pas (...) On voit une bouteille mais on ne voit pas si elle a été introduite ou pas».
Douze pompiers ont été mis en examen et l’un d’eux a été incarcéré vendredi soir dans l’enquête qui secoue la prestigieuse brigade. La scène de violences est survenue dans un car qui ramenait le 6 mai l'équip