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Libération

DSK : enquête sur un viol en réunion à Washington

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Justice. Le parquet de Lille s’interroge sur l’éventuelle agression d’une escort-girl belge aux Etats-Unis.
publié le 21 mai 2012 à 21h46

Le parquet de Lille a attendu l'issu du scrutin présidentiel et s'est montré prudent dans sa décision. Alerté fin mars par les juges d'instruction en charge de l'affaire dite du Carlton de Lille de faits «susceptibles de revêtir la qualification de viol en réunion» ( Libération du 4 mai), le procureur a annoncé hier l'ouverture d'une enquête préliminaire.

Ce ne sont pas les juges chargés d’enquêter sur l’affaire de proxénétisme (dans laquelle un policier, des chefs d’entreprise et DSK sont mis en examen) qui enquêteront sur ces faits nouveaux. Ni aucun autre juge, mais des membres de la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille. A l’issue des investigations, l’enquête peut être classée sans suite ou transmise à un juge d’instruction. Un viol en réunion est passible de vingt ans de réclusion. Voilà sur la forme.

Sur le fond, cette nouvelle enquête repose sur les déclarations d’une escort-girl belge, Marion, rémunérée pour participer à un voyage à Washington avec les amis lillois de Dominique Strauss-Kahn mi-décembre 2010. Et à des parties fines organisées sur place à l’hôtel W. Entendue par les policiers belges et français, la jeune femme a déclaré y avoir subi des relations sexuelles non consenties avec l’ancien directeur général du Fonds monétaire international.

«Je n'ai pas hurlé, mais j'ai clairement dit à haute voix que je ne