Menu
Libération
Récit

Universités : Geneviève Fioraso s’attelle au rattrapage

Article réservé aux abonnés
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a rencontré hier chercheurs et étudiants, alors que ceux-ci se sont sentis abandonnés sous Sarkozy.
publié le 21 mai 2012 à 22h16

Réunion le matin avec la communauté universitaire et les syndicats, rencontre l’après-midi avec des chercheurs du CNRS, puis avec la presse : Geneviève Fioraso, la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a multiplié les contacts hier, façon pour elle de se faire mieux connaître. Elle a aussi pris la mesure des attentes, notamment des étudiants qui espèrent bien profiter de ce quinquennat placé sous le signe de la jeunesse.

Dans la matinée, Geneviève Fioraso, l'une des surprises du gouvernement Ayrault, a assisté à une réunion du Cneser, un organisme consultatif sur la politique universitaire, où les participants attendaient ses premières prises de position. Députée (PS) de l'Isère, Geneviève Fioraso était jusqu'ici adjointe du maire de Grenoble à l'économie, l'emploi et la recherche. Dans l'équipe de campagne de Hollande, elle faisait partie du pôle innovation, son thème de prédilection. Mais on connaît assez peu ses vues sur l'avenir du paysage universitaire et de la recherche. La ministre a surtout tenu à rassurer un milieu lassé des réformes à la hussarde et a mis en avant la concertation. Loin de l'autoritarisme souriant d'une Valérie Pécresse ou de l'assurance cassante d'un Laurent Wauquiez, ses deux prédécesseurs, plusieurs participants ont apprécié sa «modestie» et son «écoute». En attendant toutefois ses premières mesures pour juger sur le fond. «Elle n'essaie pas d'en faire trop, ce qui change agréablement», confie