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Libération

Gève sur la base française de CityJet pour préserver l'emploi

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publié le 5 juin 2012 à 17h55

Des salariés français de la filiale CityJet, inquiets de l’absence de la société dans le plan de réorganisation du court et moyen courrier d’Air France, ont entamé mardi une grève illimitée afin d’obtenir des garanties sur la pérennisation de leurs emplois.

La grève, largement suivie, selon les syndicats, par les quelque 80 employés en contrat français de la compagnie basée à Dublin, n’a cependant entraîné aucune annulation ni retard de vols, a-t-on indiqué chez Air France.

«L'ensemble de l'activité est assuré, parfois grâce à des vols opérés par d'autres compagnies, dont Air France», a précisé pour sa part Christine Ourmières, directrice générale de CityJet.

L'intersyndicale CityJet formée par la CGT, les syndicats de stewards et hôtesses SNPNC-FO et Unac et le SNPL (pilotes), a appelé à la grève à compter de mardi et exige de «signer un protocole d'accord leur garantissant un emploi en France au sein du groupe Air France», indique-t-elle dans un communiqué.

Air France a engagé en janvier un plan de 2 milliards d'économies à l’horizon 2015, baptisé Transforme 2015.

Mardi, la compagnie a indiqué que «CityJet n'a pas vocation à être dans le pôle Régional - prévu dans Transform et qui regroupe les filiales Britair, Regional et Airliner - celle-ci n'étant pas une filiale française mais irlandaise».

Le président d'Air France-KLM, Jean-Cyril «Spinetta, a dit que l'avenir de CityJet va être sur le réseau britannique (...) Nous devinons clairement que notre