Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a dénoncé sur place mardi «la très grande violence» de l'attaque d'un fourgon de transport de fonds à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), pour laquelle deux hommes ont été interpellés lundi.
Touché dans cette attaque commise à la kalachnikov, un convoyeur de fonds restait entre la vie et la mort au lendemain de l’attaque commise au petit matin.
Les trois braqueurs présumés, dont deux ont été interpellés dans la même cité de Saint-Denis, à quelques kilomètres de l’attaque, avaient ouvert le feu à 5h30, devant une agence de la BNP, contre les convoyeurs de fonds de la société TAS.
«Je souhaitais, avec le préfet de la Seine-Saint-Denis (Christian Lambert), me rendre compte de la configuration des lieux et de ce qu'il s'était passé, c'est-à-dire la très grande violence et la très grande détermination» des braqueurs, a expliqué le ministre à l'AFP.
Christian Lambert a expliqué à Manuel Valls que huit impacts de balles avaient été retrouvés sur le fourgon, tirs qui, au début, ont été «pris pour des pétards» par le gérant du bar, face à la banque.
«Les malfaiteurs ont aussitôt pris les deux sacs, pour un préjudice de 190 000 euros», a rappelé le préfet, précisant qu'ils avaient fui à bord d'une «BMW garée de l'autre côté de la rue, en direction de La Courneuve où la