Le PDG de LOV Group Stéphane Courbit, en garde à vue depuis lundi matin à Paris dans le cadre de l’affaire Bettencourt, est sorti libre des locaux de la Brigade financière vers 20 heures mardi, a indiqué une source proche du dossier.
M. Courbit est sorti sans convocation ultérieure chez le juge, a ajouté cette source, confirmant une information de BFMTV.
Il n'était pas possible à ce stade de connaître le sort des deux autres personnes gardées à vue depuis lundi matin, l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt Me Pascal Wilhelm et l’ex-infirmier de la milliardaire.
Tous trois ont été interpellés dans le cadre de nouveaux faits d’abus de faiblesse pour lesquels la justice soupçonne des proches de l’héritière de l’Oréal.
En l’occurrence, les juges d’instruction bordelais en charge depuis fin 2010 de cette affaire veulent savoir dans quelles conditions Mme Bettencourt a réalisé en mai 2011 un investissement de 143,7 millions d’euros dans la société de M. Courbit, avec comme intermédiaire Me Wilhelm, qui était à la fois à cette époque son protecteur et l’avocat de M. Courbit.
Ils veulent aussi savoir dans quelles circonstances un nouveau testament de Mme Bettencourt a été rédigé en août 2011, par lequel elle lègue la quasi-totalité de ses biens (hormis les actions l’Oréal) à l’Etat et à l’Institut Pasteur, ainsi que 10 millions d’euros à l’ancien infirmier.
M. Courbit avait donné plusieurs interviews récemment pour s’expliquer, indiquant n’avoir jamais négocié en direct a