« La dangerosité du diesel est enfin reconnue. Cela permettra une prise en compte collective, entre les constructeurs automobile, l'Etat et les collectivités territoriales », déclare Patrice Halimi, secrétaire général de l'Association santé environnement en France (Asef), après la décision de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de faire du diesel un « cancérogène certain pour l'humain».
Benoît Hartmann, porte-parole de France nature environnement (FNE), renchérit : «C'est une bonne nouvelle ! Cette reconnaissance légitime notre combat». Enthousiaste, ce dernier laisse miroiter la possibilité d'organiser des recours devant la justice : «Désormais, les malades pourront se tourner vers la justice et mener des actions. En établissant une causalité entre cancer et diesel, l'OMS crée une possibilité de contentieux qui pourrait inquiéter les constructeurs et les faire changer.»
Les malades peuvent se tourner vers la justice
Porter plainte contre l'Etat et les constructeurs automobiles pour surexposition au diesel relève cependant du futur. Lointain. Arnaud de Broca, secrétaire général de l'Association des accidentés de la vie (Fnath), modère : «Ce rapport ouvre une brêche et nous nous servirons certainement de ces résultats dans c