Pour la génération «bac 2012», Internet n’est plus en option. Sites de révisions, contenus interactifs, réseaux sociaux éducatifs, comptes Twitter d’enseignants… les possibilités qu’offre désormais la Toile sont innombrables, alors que les épreuves commencent lundi. Mais les premiers concernés s’en saisissent plus ou moins.
A 18 ans, Marine prépare un bac ES dans un petit lycée de l'académie de Lille. Elle a démarré ses révisions il y a deux mois : «Notre prof d'éco a été absente presque toute l'année, alors c'est elle qui nous a orientés vers un site d'économie avec tous les cours au programme.» De quoi en rattraper une partie. Mais pas suffisant pour la rassurer : «On a besoin d'un minimum d'explications et de conseils.»
Internet lui sert également à surveiller les sujets susceptibles de tomber. «Je vais régulièrement sur le site de l'Etudiant, car ils ne se sont pas trompés dans leurs pronostics depuis 2007.» Les enseignants redoutent cette pratique, mais Marine prévient : «Ce n'est pas pour ça que je fais des impasses.»
Pour Gatien, en terminale S dans le même établissement, Facebook fait également partie des incontournables pour les révisions : «Même si je ne discute pas systématiquement sur Facebook, je garde toujours ma page ouverte au cas où… Avec mes amis, on parle beaucoup du bac, et je cherche souvent à me comparer aux autres par rapport aux révisions.»
C'est ce qui les a poussés, au début de l'année, à créer un gr