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Libération

Viol en réunion : Gomis toujours en garde à vue

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Le footballeur de l'Olympique lyonnais et l'un de ses anciens coéquipiers de Saint-Etienne sont accusés de viol en réunion et gardés à vue depuis mercredi soir.
L'attaquant Bafétimbi Gomis le 31 juillet 2011 à Genève en Suisse (Photo Jean-Pierre Clatot. AFP)
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publié le 14 juin 2012 à 10h29

Les gardes à vue de l'attaquant international français de l'Olympique lyonnais Bafétimbi Gomis et d'un ancien coéquipier à Saint-Etienne dans une enquête pour «viol en réunion» se poursuivaient jeudi à Lyon (centre-est), des confrontations étant prévues avec la victime présumée.

«Les versions sont divergentes donc nous organisons des confrontations dans la journée», a indiqué une source proche de l'enquête, alors que les gardes à vue ont débuté mercredi dans la soirée.

La victime présumée, qui affirme qu'elle n'était pas consentante pour avoir des rapports sexuels avec ces deux hommes, «n'a jamais fait état de violences» physiques mais il faut vérifier qu'il n'y ait pas eu de «contraintes morales, psychologiques» par exemple, a précisé la même source.

Les analyses physiologiques et toxicologiques qu’a subies cette femme mercredi, après la nuit où se seraient déroulés les faits, n’ont rien donné de déterminant. Une perquisition a eu lieu dans l’appartement en question à Lyon, qui n’a rien apporté non plus dans un sens ou dans un autre.

La femme accusant Bafétimbi Gomis et Yohan Benalouane, qui a joué cette année en Italie, au club de Cesena, a porté plainte mercredi après s’en être ouverte à une amie.

Alors que de nombreuses rumeurs circulaient dès la matinée mercredi, Gomis avait formellement démenti