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Concours disputé pour diriger Sciences-Po

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éducation . Trois candidats se sont publiquement déclarés à la succession de Richard Descoings.
par Mathilde Samama
publié le 15 juin 2012 à 21h26

Deux mois après la disparition soudaine de Richard Descoings le 3 avril à New York, la succession à la tête de Sciences-Po est officiellement ouverte. Les candidats avaient jusqu'à ce vendredi pour se déclarer. Trois noms sont publics, mais la liste des prétendants à la direction de la prestigieuse école pourrait être plus longue. La nomination du successeur de Richard Descoings est attendue «au plus tard en octobre».

Déclaré. Premier à avoir postulé, Hervé Crès, 44 ans, était son adjoint, en charge des études et de la scolarité. Il a été nommé administrateur provisoire deux jours après le décès. Ce professeur d'économie et ancien directeur délégué d'HEC a pour lui la légitimité, mais il est jeune et pourrait manquer de «réseaux».

Le très médiatique Dominique Reynié, 52 ans, s'est aussi vite déclaré. Professeur à Sciences-Po, il dirige la Fondation pour l'innovation politique (plutôt à droite). Interrogé vendredi par Libération, il a expliqué vouloir réserver son projet au jury, précisant qu'il «souhaitait s'inscrire dans l'héritage intellectuel de Richard Descoings et consolider ce qui a été fait».

Pierre Mathiot, 46 ans, professeur de sciences politiques et directeur de l'institut d'études politiques (IEP) de Lille, est le troisième homme entré en lice. «L'école doit faire le point, c'est-à-dire connaître ses marges de manœuvre sur le plan national et international et évaluer ses contraintes budgétaires afin de poursuiv