Près de 800 000 candidats ont démarré jeudi matin les écrits du brevet des collèges par l'épreuve de français, afin de décrocher leur premier grand diplôme scolaire, qui prend aussi en compte le contrôle continu. Dans l’après-midi, ils enchaîneront avec les mathématiques, puis ils termineront vendredi matin par l’histoire-géographie-éducation civique.
Avant de plancher, les élèves rassemblés devant le collège Irène et Frédéric Joliot-Curie à Pantin (Seine-Saint-Denis), assuraient ne pas être «stressés». Certains minimisaient même l'importance de l'épreuve, jugée essentiellement «symbolique».
«Je pense que ça va aller. J'ai un peu révisé, mais pas trop non plus. Ca ne sert à rien de se bourrer le crâne», confie Hugo. «Le brevet, c'est bien pour évaluer son niveau, mais si on ne l'a pas, ça n'est pas une catastrophe. Ca n'empêche pas de passer en seconde», souligne-t-il.
Lucie se dit elle «relativement confiante». «Au pire, si je rate l'examen, je le repasserai l'année prochaine». «Grâce au contrôle continu, de toute façon, j'ai déjà l'examen, parce que j'ai obtenu les 190 points nécessaires», assure Adaya, qui s'est quand même déplacée car «si on a zéro aux épreuves, c'est éliminatoire. Mais j'ai révisé au minimum», ajoute-t-elle.
Plus de 80% de réussite en 2011
«Le brevet, de toute façon, ça ne sert pas à grand chose», assure Noémie. «Le jour on cherchera du travail, on ne dira pas "j'ai mon brevet". Ou alors on nous répondra : "On s'en fout"».