Deux policiers du dispositif de protection de François Hollande pendant son déplacement à Rio étaient bel et bien sans armes, oubliées à Paris, dit jeudi dans une interview au Figaro le commissaire Gilles Furigo, chef du Service de protection des hautes personnalités (SPHP).
Le SPHP compte dans ses différentes unités le Groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR).
«L'ensemble des officiers» du GSPR «qui accompagnaient le président de la République étaient armés (au Brésil) et pas à mains nues contrairement à ce qui a été prétendu», avait affirmé mercredi la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.
La porte-parole réagissait aux informations de Marianne et du Canard enchaîné selon lesquelles les membres du GSPR, chargés de protéger le chef de l'Etat pendant le sommet de Rio le 20 juin, avaient oublié leurs armes. Par conséquent la protection de François Hollande s'était faite «à mains nues», ironisait l'hebdomadaire satirique.
Najat Vallaud-Belkacem a confirmé qu'un lot d'armes avait bel et bien été oublié à l'Elysée à Paris par un fonctionnaire du GSPR mais assuré qu'il ne s'agissait que «d'armes d'appoint».
Jeudi le patron du SPHP a expliqué que la mallette, contenant deux armes et oubliée à Paris, était en fait destinée aux «agents précurseurs» qui attendaient le président dans la capitale brésilienne et qui ne devaient porter effectivement leur arme qu'au moment de l'arrivée de