Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a craint mercredi que les annonces de restructuration, attendues jeudi chez PSA Peugeot Citroën, constituent «un choc pour la nation».
«Nous craignons que les mauvaises nouvelles PSA Peugeot Citroën de demain soient un choc pour la nation», a déclaré Arnaud Montebourg, à l'issue d'une réunion de la Conférence nationale de l'industrie (CNI).
PSA Peugeot Citroën présente jeudi en comité central d’entreprise des mesures concernant l’avenir des sites industriels du groupe, le constructeur étant en particulier très attendu sur ses intentions pour l’usine d’Aulnay, dont l’arrêt de la production est redoutée.
Au moyen d'un expert mandaté la semaine dernière, le gouvernement veut d'abord «vérifier la réalité économique de ce qui se passe chez Peugeot», une entreprise qui fait partie de «l'imaginaire national» selon Arnaud Montebourg.
«PSA a obtenu de très nombreuses aides publiques, au titre de prêts, d'avances remboursables, de soutien à la R&D, au chômage partiel. Les contribuables ont cassé leur tirelire pour Peugeot», a rappelé le ministre, s'interrogeant sur les raisons pour lesquelles «Peugeot en est là».
«Demain le gouvernement, à partir des annonces de PSA, se positionnera utilement de manière à ce que la nation se rassemble autour du problème de l'automobile», a déclaré Arnaud Montebourg, sans plus de détails.
«Nous pensons que la France a un avenir automobile trè