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VIH : deux nouvelles études optimistes sur l’efficacité préventive des antirétroviraux

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Deux nouvelles études menées en Afrique sur des couples hétérosexuels sérodiscordants tendent à confirmer la relative efficacité de la prise préventive d’antirétroviraux pour éviter une infection par le VIH.
Des flacon de Truvada, un antirétroviral utilisé habituellement dans le cadre des trithérapies. (Photo Justin Sullivan. AFP)
publié le 12 juillet 2012 à 19h54

Puisque la prise d'un traitement rétroviral par une personne porteuse du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) réduit sa charge virale, et donc le risque d'infection de son partenaire, pourquoi ne pas essayer de donner ce même traitement, en prise préventive, au partenaire séronégatif ? C'est l'idée de départ à de nombreuses études, dont deux viennent d'être publiées par la revue scientifique américaine New England Journal of Medecine. Le but : étudier les effets prophylactiques de la prise orale et quotidienne de ce type de traitement par des personnes séronégatives.

La première étude, financée par la fondation Bill et Melinda Gates, a été conduite au Kenya et en Ouganda entre 2008 et 2010, auprès de 5 000 couples hétérosexuels au profil sérologique discordant - c'est à dire que seul l'un des deux est porteur du VIH. Trois groupes ont été constitués, parmi les partenaires séronégatifs : le premier s'est vu administrer un antirétroviral nommé Ténofovir, le deuxième une combinaison de Ténofovir et d'Emtricitabine (Truvada), et le troisième un placebo.

Jusqu’à 75% de réduction des risques d’infection

Le risque d'être infecté par le VIH a été réduit de