Négociateur DCRI : Et maintenant ? Comment tu te sens ?
Mohamed Merah : Ah, je me sens d'une certaine façon où heu, voilà, tout ce qui est première fois pour un homme dans sa vie, c'est éprouvant, j'ai pas l'habitude de faire ça. Hamdullah, je me sens bien t'as vu, j'ai le cœur apaisé. Je suis fier de moi et je demande à ce qu'Allah soit fier de moi, et qu'il accepte ces bonnes actions, tu vois. Et je ne regrette absolument rien, t'as vu. Je préfère que ça se passe comme ça, que je puisse négocier avec vous, plutôt que je sois arrêté sans pouvoir riposter, je veux dire. Hamdullah tu vois, j'accepte le décret d'Allah. Et… heu… et je m'en remets à lui et… voilà hein. Tel est le… C'est mektoub. Allah avant même de me créer, il savait que le Raid allait venir chez moi comme ça. Voilà moi je fais les causes, Allah il fait le reste.
DCRI : Et, après l’opération d’aujourd’hui là, qui a capoté avec le militaire, est-ce que tu envisageais de, est-ce que tu as déjà planifié d’autres actions ou est ce que c’était comme ça, fortuitement, voilà. Comment tu planifiais tes actions à venir ?
M.M. : T’as vu j’avais plusieurs personnes dont je savais où ils habitaient, je comptais opérer chez eux, t’as vu. Et à partir de là je savais que ça allait être vraiment chaud pour moi, que y allait avoir des barrages, tout ça. Et à ce moment-là, dès que j’aurais fait toutes ces opérations, j’aurais tout fait au culot. Je serais rentré dans les commissariats, j’aurais a