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Neo security en sursis jusqu'au 2 août

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Le tribunal de commerce a reporté sa décision quant à l'avenir du groupe pour permettre à d'autres repreneurs éventuels de se manifester.
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publié le 16 juillet 2012 à 23h56

La société de gardiennage Neo Security, en redressement judiciaire depuis le 18 juin, a bénéficié lundi d’un sursis, le tribunal de commerce de Paris ayant reporté au 2 août sa décision concernant l’avenir du groupe.

Le tribunal de commerce a décidé lundi d’accorder un nouveau délai pour la remise des offres de reprise, jusqu’au 23 juillet à 14H00, a confirmé un porte-parole du groupe.

«Nous avons l'autorisation de prolonger l'activité jusqu'au 4 août», a indiqué de son côté Jean-Jacques Coutreau, syndicaliste FO et représentant des salariés auprès du tribunal, présent à l'audience.

Ce délais supplémentaire permet le cas échéant aux candidats existants d’améliorer leurs offres et à d’autres de se manifester.

Trois offres concernant la quasi totalité des contrats seraient sur la table, une quatrième ne s’intéressant qu'à un seul d’entre eux.

Le cabinet d’expertise-comptable Fiducial, qui avait envisagé de retirer son offre de reprise faute d’un soutien suffisant de l’Etat, reste dans la course et prévoit la reprise d’environ 3 000 emplois sur 5 100, selon M. Coutreau.

Le représentant des salariés auprès du tribunal a par ailleurs affirmé qu’une deuxième offre, celle de la société Sofinord, toujours sur la table, prévoyait jusqu'à présent la reprise de 2 180 emplois.

Selon une source proche de la procédure, le fonds Caravelle, spécialiste de la reprise des affaires en difficulté, s'est également positionné. Un sujet qui n'a pas été «soulevé» lundi lors de l'audience