2,2 milliards d’euros. C’est ce que l’Etat va devoir économiser, pour boucler le budget 2013 de l’assurance maladie et respecter l’objectif de limiter son augmentation à 2,7% - au lieu des 4% attendus si aucune mesure n’est prise. L’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) a donc planché sur des pistes d’économies.
• Baisser le prix des médicaments génériques et de certains dispositifs médicaux
La France est le deuxième pays européen où les médicaments génériques sont les plus chers. Ils coûtent aujourd'hui 60% de moins que les médicaments originaux, les princeps. L'idée est d'augmenter cette décote, jusqu'à 70%, et d'encourager les pharmaciens à reverser une partie de l'économie réalisée à l'assurance maladie. Faire baisser ces tarifs - c'est 150 millions d'économies potentielles rien que sur les médicaments pour le diabète - ainsi que ceux de dispositifs médicaux comme les stimulateurs cardiaques, permettrait, selon l'Uncam, une économie de 850 millions d'euros.
Le Gemme, qui regroupe les professionnels du générique, a néanmoins indiqué dans un communiqué qu'agir sur le «levier prix» ne devait pas masquer «l'insuffisance de la prescriptions et de l'usage» de ces génériques. Le taux de substitution - remplacement d'un princeps par un générique - a en effet chuté