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Libération

Sida : l’espoir est à portée de main

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Le 19e congrès mondial sur le VIH s’ouvre dimanche alors que les programmes n’ont jamais été aussi efficaces.
publié le 20 juillet 2012 à 21h46

Après Vienne en 2010 et avant Melbourne en 2014, c’est à Washington que se tient le congrès mondial sur le sida, à partir de dimanche. Congrès énorme, comme seule la planète sida en a le secret, avec 25 000 chercheurs, médecins, activistes présents, il intervient à un moment clé dans l’histoire de l’épidémie. Car, tous les experts le disent depuis deux ans : on peut endiguer le virus, et là où les moyens - techniques, médicaux, financiers - sont mis en œuvre, l’épidémie recule en même temps que la vie des malades s’allonge. Mais la crise financière est arrivée, fragilisant une riposte mondiale inédite.

«Prenons le tournant ensemble», c'est le mot d'ordre de ce congrès. En ouverture, un panel spectaculaire : Bill et Hillary Clinton, des dizaines de Premiers ministres, chefs d'Etat, en passant par un message d'Aung San Suu Kyi ou de la star de l'économie du développement Jeffrey Sachs, mais aussi Bill Gates, le patron de la Banque mondiale ou encore Michel Sidibé, qui préside l'Onusida. Côté français, deux ministres vont s'y rendre - Geneviève Fioraso (Recherche) et Marisol Touraine (Santé) - et, lors de la séance d'ouverture, dimanche, un message vidéo de François Hollande sera diffusé.

Mortalité. Chiffre paradoxal, jamais autant de personnes n'ont vécu avec le sida : en 2011, elles étaient 34,2 millions. Ce nombre record s'explique par le net allongement de la vie dû aux traitements antirétroviraux. Et par la baisse du taux de mortalité : - 24% l'anné