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décryptage

Plus les gens sont diplômés, moins ils font compte commun avec leur conjoint

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Un couple de «pacsés» lors d'une cérémonie symbolique à la mairie du IXe arrondissement, à Paris. (Photo Jean-Loup Gautreau.AFP)
publié le 26 juillet 2012 à 18h06

D'un côté, il y a ceux qui partagent tout. Impossible de se mentir, avec un compte joint, tous les deux savent ce qui a été gagné et dépensé. De l'autre, il y a ceux qui gardent leurs cartes bleues strictement à distance l'une de l'autre. Et il y a ceux du milieu, qui mettent un peu en commun, et gardent le reste pour eux. Comment les couples s'accordent-ils au niveau du porte-monnaie ? C'est la question que s'est posée l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui publie ce jeudi 26 juillet un rapport, sur la mise en commun des revenus dans le couple. L'étude concerne des couples qui vivent ensemble depuis au moins un an, et dont l'un des deux, au minimum, est actif - c'est à dire qu'il a un emploi ou en cherche un.

Deux tiers des couples partagent tous leurs revenus

Le premier groupe, que nous appellerons les «partageurs», est majoritaire : 64% des couples mettent totalement en commun leurs revenus. Cette position se retrouve d’autant plus chez les couples mariés, ou ayant au moins un enfant, ou encore vivant ensemble depuis longtemps - 80% des couples avec vingt ans d’ancienneté mettent l’intégralité de leurs revenus en commun.

Le reste se répartit également entre le deuxième groupe, les «séparatistes», qui ne mêlent pas du tout leurs revenus et représentent 18% des couples , et le troisième groupe, les «modérés», 18% aussi, qui mettent une partie de leurs revenus en commun mais gardent leur liberté su