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Sept communes françaises changent de nom

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Homonymies ou erreurs du passé, des communes entament de longues démarches pour changer de nom.
Le village de Montcuq gardera fièrement son nom. (Extrait du sketch de Daniel Prévost pour «Le petit rapporteur». Capture d'écran Youtube)
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publié le 3 août 2012 à 15h19

Le journal officiel a publié vendredi un décret avec la liste de sept villages français qui seront rebaptisés officiellement dès samedi, après des délibérations de conseils municipaux et de conseils généraux concernés qui peuvent souvent durer deux ans.

La France comptant le record européen de 36000 villes et villages, les changements visent le plus souvent à singulariser des communes aux noms trop similaires.

Des saints en pagaille

Le pays compte 4300 communes qui commencent par Saint ou Sainte, soit 12% des villes et villages. Le saint le plus fréquent est Saint-Martin avec 222 communes, dont 26 avec le seul nom de Saint-Martin, devant Saint-Jean (170) et Saint-Pierre (153). Le choix de la commune du Var de devenir dès samedi Saint-Martin-de-Pallières, devrait simplifier la tache des facteurs.

Le Saint-Denis de l’Yonne, qui avait huit homonymes purs, sans compter les 49 Saint-Denis à rallonge, va aussi gagner en singularité en devenant Saint-Denis-lès-Sens.

Parfois, il s’agit de réparer des erreurs ou des choix anciens. A la mairie de Peumérit (Finistère), on explique qu’avant la Deuxième guerre mondiale, la commune n’avait pas d’accent et que le retour à Peumerit permet de corriger une erreur.

 «C’est bien Aboën?» «Non, vous êtes à Boën!»

«Il n'y a pas d'accent en breton. A une époque, on a francisé les noms bretons en ajoutant des accents», explique une spécialiste de la culture bretonne. Elle cite ainsi les noms de deux communes, situées dans deux départements, Ploerant et Plérin, qui se prononcent de la même façon. Une commune a gar