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L'Etat soutiendra l'éventuel repreneur de Doux

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Il faudra toutefois pour cela qu'il présente un «projet industriel clair», a souligné le ministre Guillaume Garot. Les candidats ont jusqu'à demain pour soumettre une offre.
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publié le 9 août 2012 à 8h48

Le ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot a assuré jeudi que l'Etat «répondra présent» à côté d'un éventuel repreneur du pôle frais du groupe Doux, placé en liquidation, et pour lequel le tribunal de Quimper a fixé à vendredi la date-butoir pour le dépôt d'une offre.

«L'Etat répondra présent, avec les collectivités locales d'ailleurs, mais sur la base d'un projet industriel clair, (...) d'avenir, pour moderniser la filière (...) mais aussi sur la base d'un projet avec un vrai volet social», a déclaré Guillaume Garot.

Le tribunal a mis en liquidation judiciaire le 1er août le secteur «frais» (abattage, découpe et conditionnement de la volaille vendue en rayons frais), historiquement déficitaire, du volailler finistérien, mettant sur la sellette 1 704 emplois. Les juges ont accordé un délai, jusqu'au 10 août, pour de nouvelles offres de reprise.

Aucune offre n’avait été déposée mercredi, mais plusieurs noms circulent. Si aucun repreneur ne se manifeste et sauf rebondissement, le tribunal a fixé au 10 septembre la fin de la période d’activité.

«Nous nous battons depuis des semaines pour que demain (vendredi), il puisse y avoir des offres, de telle sorte qu'on sauve un maximum d'emplois. C'est ça l'enjeu de la journée qui nous attend», a souligné Guilaume Garot.

«Chacun aujourd'hui est face à ses responsabilités et je veux croire que chacun les prendra. En tout cas, vous savez que le gouvernement depuis