L’Aquitaine, Poitou-Charentes, le Centre, mais aussi une partie de Midi-Pyrénées, sont les régions comptant le plus d’arrêtés limitant les prélèvements aux domaines prioritaires (eau potable, santé, sécurité).
L'Ile-de-France est également touchée. La Seine-et-Marne est en «crise» (niveau 4 sur 4 prévoyant des interdictions totales de prélèvements non prioritaires, y compris agricoles par endroits), l'Essonne est en «alerte renforcée» (niveau 3 sur 4) et le Val-d'Oise en alerte simple (niveau 2 sur 4).
En Gironde, le niveau des grands axes (Garonne, Dordogne) et des nappes a été jugé «satisfaisant» par la préfecture grâce aux pluies d'avril et juin, mais le «niveau de bon nombre de petits cours d'eau a baissé sensiblement, ce qui menace la vie biologique» et explique les mesures de restriction.
De même en Dordogne, à partir de vendredi, la préfecture a décrété l'interdiction totale des prélèvements à usage d'irrigation sur un certain nombre de bassins, évoquant «l'absence de pluie, associée à de fortes températures, qui a accentué la chute des débits des cours d'eau déjà bien fragilisés» et pris davantage de restrictions au vu des fortes chaleurs prévues.
Dans le Lot-et-Garonne, l’un des six départements (Haute-Garonne, Gers, Lot, Lot-et-Garonne, Tarn et Tarn-et-Garonne) qui sera touché vendredi par la canicule, la préfecture a également annoncé une interdiction totale de prélèvements agricoles et domestiques (piscines, jardins, trott