Le Lot-et-Garonne fait l'objet d'une surveillance renforcée sur le «moustique tigre», vecteur de maladies infectieuses comme la dengue ou le chikungunya, après la découverte d'un spécimen qui a fait passer le département en niveau 1, ont indiqué mardi les autorités de santé.
Le Lot-et-Garonne est passé mi-août en niveau 1 (sur une échelle de 0 à 6), c'est-à-dire avec moustique tigre «implanté et actif», mais sans cas d'infection humaine, après qu'un spécimen d'Aedes albopictus, le premier en Aquitaine, a été recensé fin mai à Marmande, a indiqué l'Agence régionale de Santé.
Des oeufs d’Aedes avaient déjà été détectés en septembre 2011 sur une aire d’autoroute à Sainte-Colombe (Lot-et-Garonne) et une autre en Gironde, mais éliminés après traitement.
Le spécimen a été identifié par un particulier et l’implantation du moustique confirmée en juin-juillet par des études de l'Établissement public interdépartemental pour la démoustication du littoral Atlantique (EID).
Depuis deux mois, le dispositif de lutte est donc densifié et 500 pièges pondoirs sont en cours d'installation sur 36 communes du Lot-et-Garonne, dont près de 80 déjà présents sur le secteur de Marmande, a précisé l'ARS, confirmant une information du journal Sud Ouest.
Les professionnels de santé d’Aquitaine ont été sensibilisés ces dernières semaines sur la présence du mous