Menu
Libération

Roms : Ayrault favorable à une évolution des mesures transitoires de l'UE

Article réservé aux abonnés
Roms : la gauche face à ses contradictionsdossier
Ces mesures limitent l'accès à l'emploi des ressortissants de Bulgarie et de Roumanie.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault répond aux journalistes devant l'Elysée, le 1er août 2012 (Photo Bertrand Langlois. AFP)
par
publié le 22 août 2012 à 9h47

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s'est dit «favorable à une évolution» des mesures transitoires de l'Union européenne qui restreignent jusqu'à fin 2013 l'accès au marché du travail des ressortissants de Roumanie et de Bulgarie d'où viennent en majorité les Roms.

«Je suis favorable à une évolution» de ces mesures qui considèrent les Bulgares et les Roumains comme des ressortissants non communautaires alors que leurs pays sont membres de l'Union européenne, a répondu Jean-Marc Ayrault interrogé à ce sujet par RMC/BFM-TV.

A lire aussi : l'analyse parue dans Libération ce mercredi, «Comment la France a négligé l'immigration du travail»

Les mesures transitoires limitent le marché de l'emploi à seulement 150 métiers dits «en tension», après la délivrance d'un permis de travail et le versement d'une taxe à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) par l'employeur. Leur levée dépend d'une simple décision du gouvernement comme l'ont fait déjà l'Italie ou l'Irlande.

Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault a défendu son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, critiqué à gauche pour avoir fait évacuer des campements de Roms cet été. «Il faut regarder les choses en face: des bidonvilles se sont développés», a observé le Premier ministre en jugeant cela «inacceptable»