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Libération

Des campements roms démantelés en Seine-Saint-Denis

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Roms : la gauche face à ses contradictionsdossier
Près d'un demi-millier de personnes ont été évacuées d'un ensemble de bidonvilles installés à Stains.
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publié le 29 août 2012 à 13h01

La police a démantelé mercredi matin, en application d’une décision de justice selon la préfecture, des campements de Roms à Stains (Seine-Saint-Denis), où vivaient plusieurs centaines de personnes, a constaté l’AFP.

Selon la préfecture, «l'évacuation a pris fin vers 9 heures sur un terrain en situation d'insalubrité importante et appartenant à une collectivité, en pleine rénovation urbaine». Ce campement est composé de plusieurs parcelles mais «toutes n'ont pas été évacuées», a précisé le collectif Romeurope.

Environ «500 personnes», selon la préfecture, ont été évacuées par la police, sans incident. Les associations présentes sur le terrain évoquent «entre 400 et 500 personnes».

Certains Roms avaient commencé à quitter les lieux sans attendre l’arrivée de la police.

Mercredi en milieu de journée, des bulldozers avaient commencé à détruire des baraques, formant des amas de planches, tôles et bâches en plastique en contrebas d’un immeuble flambant neuf, a constaté une journaliste de l’AFP. Des bidonvilles où vivent d’autres Roms restaient debout juste à côté.

Selon Joan, qui habite un de ces bidonvilles attenants, les Roms évacués «n'ont pas reçu de proposition d'hôtel pour dormir». Selon la préfecture, les habitants de ce camp, dont de nombreux enfants et des nouveaux-nés selon des associations, «n'ont pas accepté les propositions soit de relogement soit de départ volontaire».

Pour Grégoire Cousin, de l'association European ro