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Libération
Récit

Hôpital, médecine de proximité... la santé en phase de réveil

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Entre deux nominations, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a mis en branle plusieurs chantiers figurant au programme de François Hollande.
publié le 29 août 2012 à 19h56

A-t-elle entendu le message de François Hollande disant qu'en ces temps de popularité en baisse, il fallait accélérer le tempo ? En tout cas, ça y est, c'est parti, et Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a - après avoir passé un été sans bavure - décidé de lancer des signes de changement. Changement des hommes et des femmes d'abord : hier, lors du Conseil des ministres, a débuté le premier mouvement des directeurs d'agences régionales de santé (ARS), ces hauts fonctionnaires qui ont un rôle décisif puisqu'ils ont autorité sur les hôpitaux et la médecine de ville. Ils sont le bras armé du ministère dans chaque région. Michel Laforcade, directeur de l'ARS du Limousin, a ainsi été nommé directeur général de l'ARS d'Aquitaine. Quant à Philippe Calmette, qui vient du milieu associatif, le voilà prendre la suite dans le Limousin. «Et ce n'est pas fini», dit-on avenue de Ségur. Une grande majorité des directeurs d'ARS vont changer, certains disparaîtront, d'autres changeront d'affectation. Pour sa part, le directeur le plus médiatique - à savoir l'ancien ministre socialiste Claude Evin, actuel directeur de l'ARS de l'Ile-de-France - reste en place. «Il faut du mouvement, insiste-t-on au ministère. Les ARS doivent être prêtes à lancer de nouvelles expériences pilotes, sur les parcours de santé par exemple.» Car il est vrai qu'à l'exception de certaines, ces structures se révèlent certes utiles mais souvent timorées.

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