Pendant les vacances d'été, le trafic routier s'intensifie et, mathématiquement, le risque d'être victime d'infraction injustifiée augmente également. Tracteurs stationnant à Paris, défunts mis en cause, scooter léger flashé à 112 km/h : les scénarios invraisemblables ont poussé L'Andevi (Association nationale de défense des victimes d'injustices) à tirer la sonnette d'alarme. L'association a lancé mardi une pétition sur son site internet pour qu'une structure d'écoute officielle, reconnue par les ministères, voie le jour. L'Andevi dénonce «la difficulté de se faire entendre, la difficulté de trouver une écoute, un conseil. En clair, la difficulté pour ces personnes d'être reconnues comme des victimes et non des coupables». La pétition a déjà recueilli plus de huit cents signatures.
Des démarches administratives lourdes
«Cela peut arriver à n'importe qui», alerte Daniel Merlet, président de l'association qu'il a fondé en janvier 2011 après avoir lui-même fait les frais de ce type d'injustice. «Les gens se retrouvent du jour au lendemain dans des situations ubuesques», poursuit-il.
Les scénarios sont parfois rocambolesques et pourraient prêter à sourire si les situations se réglaient rapidement. Le problème c'est que lorsqu'un automobiliste met le doigt dans l'engrenage de la contestation du PV, il a généralement toutes les peines du monde à en sortir. «Il est conseillé de ne pas régler l'am