Le mystère restait entier jeudi autour du massacre de quatre personnes à Chevaline, en Haute-Savoie, même si la fillette de quatre ans retrouvée miraculeusement indemne après huit heures aux pieds des morts a commencé à parler et que des analyses ADN ont été lancées.
Les enquêteurs français ont dit jeudi attendre l’envoi de traces ADN par leurs homologues britanniques, qui ont perquisitionné le domicile de la famille des victimes présumées, dans un quartier résidentiel de Claygate, à une trentaine de kilomètres au sud de Londres.
Pour identifier formellement les victimes, les enquêteurs attendent «des empreintes digitales ou de l'ADN qu'on puisse comparer. C'est quelque chose qui peut se faire très vite si on a des éléments de comparaison», a indiqué Eric Maillaud, procureur de la République d'Annecy lors d'une conférence de presse.
Dénonçant un crime «hors normes», pour lequel aucune piste n'est pour l'heure privilégiée, le procureur a appelé à la prudence quant à l'identité des victimes dans la voiture, qui sont selon toute vraisemblance cette famille venue de Grande-Bretagne en vacances au bord du lac d'Annecy.
Le conducteur s'était enregistré avec sa famille quelques jours plus tôt dans un camping voisin, à Saint-Jorioz, et la voiture est immatriculée à son nom. Né à Bagdad, il vivait depuis de nombreuses années en Grande-Bretagne, a confirmé le procureur, qui n’a cependant pas souhaité donner son nom dans l’attente de l’identification ADN.
De source policiè