Abdelkader Merah, frère du tueur au scooter, a été longuement interrogé lundi sur son rôle présumé dans l’aide à la préparation des tueries et sur l’influence idéologique qu’il a pu avoir sur son cadet.
Son avocat a estimé, après une audition de sept heures, qu'il n'existait aucun élément permettant de dire que le frère du «tueur au scooter» avait aidé ce dernier à préparer les tueries de Toulouse et Montauban et qu'il envisageait donc une prochaine remise en liberté.
«J'envisage de déposer une demande de mise en liberté après que les dernières investigations techniques seront rentrées car à l'évidence il n'y a pas suffisamment d'éléments pour considérer sa participation dans le cadre d'une complicité d'assassinat», a dit Me Eric Dupond-Moretti.
«J'affirme qu'il n'y a pas d'indice pour dire que ce garçon, en toute connaissance de cause, a aidé son frère», a-t-il ajouté.
Il s’agissait de la première audition d’Abdelkader Merah depuis sa mise en examen et son incarcération à la fin mars pour complicité d’assassinats, association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme et pour vol en réunion d’un scooter.
Agé de 29 ans, Abdelkader avait reconnu, lors de sa garde à vue, avoir été présent lors du vol du puissant scooter dont s'était servi Mohamed Merah lors des tueries, mais avait nié avoir été au courant des projets de son cadet.
Abdelkader a admis avoir accompagné son frère lors du vol du scooter TMax 530, le 6 mars à Toulouse, et reco