«Le Conseil constitutionnel aura-t-il l'audace de mettre un terme à la tauromachie?»: les anticorrida auditionnés mardi devant les Sages seront fixés le 21 septembre, date à laquelle le Conseil décidera du maintien ou de l'interdiction de la corrida en France.
Le comité radicalement anticorrida (Crac) pour la protection de l’enfance et l’association Droits des animaux espèrent que les Sages du Palais Royal proclameront l’anticonstitutionnalité de certaines des dispositions de l’article 521-1 du Code pénal, qui réprime les actes de cruauté commis contre les animaux.
Les défenseurs des bêtes réclament la suppression de l'alinéa 7 de cet article, qui prévoit des dérogations à cette règle, autorisant la tauromachie comme les combats de coq sous couvert «du principe de tradition locale ininterrompue».
Me Eric Verrièle, avocat des défenseurs des bêtes, s'est attaché à démontré durant sa plaidoirie «le principe d'égalité devant la loi et l'objectif de clarté que doit revêtir cette loi».
«En cas de rupture d'égalité et manque de clarté, la loi devrait donc être déclarée anticonstitutionnelle», a-t-il dit durant l'audience.
Il a insisté «sur le changement des mentalités des Français qui à plus de 60% répriment le spectacle barbare et sauvage de la corrida». Pour démonter «le principe de tradition locale ininterrompue», il a cité l'exemple du retour des corridas à Arles en 1987, 70 ans après son interdiction.
«La cause animale est le