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Les internes en médecine ne se reposent pas assez

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C'est le résultat d'une étude rendue publique ce lundi, selon laquelle ces pratiques peuvent d'avérer dangereuses.
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publié le 10 septembre 2012 à 16h49

Les heures de repos obligatoires des internes en médecine ne sont pas suffisamment respectées, ce qui peut mettre en danger la santé des patients, estime le principal syndicat d'internes, l'Isnih, qui s'appuie sur une étude rendue publique lundi et dévoilée par Le Parisien.

L'enquête, qui n'est pas un sondage mais un recueil de réponses à un questionnaire, montre que le «repos de sécurité» n'est pas respecté pour 21% des internes en médecine ayant répondu. Depuis 2002, un repos de sécurité de onze heures est obligatoire à l'issue de chaque garde de nuit, afin que l'interne ne travaille pas plus de 24 heures d'affilée.

Les spécialités les plus concernées, selon l’Isnih (Inter syndicat national des internes des hôpitaux), sont la chirurgie, la gynécologie-obstétrique et les spécialités médicales (cardiologie, médecine physique et réadaptation, etc.).

«Aucune région ne respecte aujourd'hui la législation», note l'étude, citant Limoges, Strasbourg et Clermont-Ferrand où le repos de sécurité est le moins respecté (plus de 30% des réponses). De plus, ce sont les CHU (centre hospitaliers universitaires), accueillant deux tiers des quelques 20 000 internes, qui le respectent le moins.

Or, le repos de sécurité est «utile pour protéger patients et médecins», jugent 90% des int