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A Paris, ventes en berne, mètres carrés au sommet

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Immobilier. La baisse du nombre de transactions devrait à terme avoir une répercussion sur les prix en Ile-de-France.
publié le 13 septembre 2012 à 20h46

Le téléphone est un bon thermomètre pour mesurer l’état du marché de l’immobilier. Plus ça sonne, mieux ça va pour les agences, les promoteurs ou les particuliers vendant leurs logements. Mais en ce moment, c’est le calme plat, et les journées sont longues pour les professionnels.

«Quand on passe une annonce, on a peu de retour, confirme Frédéric Tot, négociateur dans une agence du XIVe arrondissement de Paris. On a aussi de moins en moins de clients qui passent nous voir, ne serait-ce que pour s'informer. En ce moment, c'est la cata.» Nombre de professionnels interrogés par Libération affirment que le marché tourne au ralenti. Et après la province, l'immobilier francilien s'est installé dans la crise. Les statistiques publiées hier par la chambre des notaires de Paris - Ile-de-France confirment le ressenti de terrain. Elles font état d'une forte baisse du nombre de ventes. Aucun département francilien n'échappe à ce repli.

«Record». Sur un an (entre le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2012), le nombre de transactions s'est affaissé de 22% à Paris, de 19% en petite couronne et de 23% en grande couronne. Globalement, au deuxième trimestre 2012 dans la région francilienne, «34 800 logements ont été vendus (neufs et anciens confondus), soit une baisse de 21% par rapport au deuxième trimestre 2011», constate l'étude.

Mais curieusement, les prix sont toujours à la hausse. Sur un an, les appartement