Menu
Libération

Condamné à 20 ans pour le meurtre d'Agnès Le Roux, Agnelet veut être rejugé

Article réservé aux abonnés
La justice se prononce lundi sur l'ouverture d'un procès en révision. Agnès Le Roux avait disparu à 29 ans lors de la Toussaint 1977.
Maurice Agnelet le 11 octobre 2007 à Aix-en-Provence (AFP)
par
publié le 15 septembre 2012 à 9h31

Condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat d’Agnès Le Roux, jeune héritière d’un casino de Nice disparue en 1977, Jean-Maurice Agnelet saura lundi si la justice ouvre la voie à la tenue d’un nouveau procès en saisissant la Cour de révision.

La commission de révision des condamnations pénales doit se prononcer en début d’après-midi sur la requête déposée par Jean-Maurice Agnelet.

La disparition d’Agnès Le Roux, 29 ans, est une énigme judiciaire qui remonte à la Toussaint 1977. Ce week-end-là, l’héritière du casino niçois Le Palais de la Méditerranée se volatilise après être partie avec sa Range Rover. Ni voiture ni corps ne seront jamais retrouvés.

Après avoir bénéficié d’un non-lieu en 1985, son amant, l’ancien avocat niçois Jean-Maurice Agnelet, est finalement renvoyé aux assises. Acquitté en 2006, il est condamné en 2007 en appel. Il a toujours clamé son innocence.

Ouverte en cas d'éléments nouveaux dans une affaire judiciaire, la requête se base ici sur les déclarations d’un ancien truand marseillais affirmant savoir qui a véritablement tué la jeune femme.

Auteur d’un ouvrage de confessions paru en mars 2011, Jean-Pierre Hernandez, 75 ans, ancien proche du parrain marseillais Gaëtan Zampa, affirme qu’un de ses amis voyous, Jeannot Lucchesi, lui avait confié, quelques mois avant sa mort en 1987, qu’il avait tué l’héritière du Palais de la Méditerranée, dans le cadre d’un contrat.

«C’est moi qui suis monté à Nice (...) Cela ne m’a pas plu, j'étais dégoûté, mais o