Un Toulonnais de 18 ans qui voulait s'en prendre aux dirigeants de Charlie Hebdo a été mis en examen et incarcéré hier pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Ce sont ses proches, inquiets de sa radicalisation, qui l'ont signalé à la police. Un autre homme d'une quarantaine d'années, soupçonné d'avoir laissé entendre qu'il voulait décapiter Charb, le directeur de la revue satirique, a été remis en liberté hier, après avoir été interpellé la veille à La Rochelle. «Qui m'apporte cette tête, c'est le vase qui déborde», aurait-il écrit sur un site jihadiste. Le parquet de Paris poursuit l'enquête.
Thé. La veille, la journée que d'aucuns redoutaient en raison des appels à des rassemblements (interdits par les autorités) contre le film islamophobe et la publication de caricatures par Charlie Hebdo, s 'était déroulée sans incident. A la Grande Mosquée de Paris, le dispositif policier était impressionnant. Comme au Trocadéro et place de la Concorde, aux abords de l'ambassade des Etats-Unis. Ici, la station de métro a été fermée. Courtoisement, mais fermement, tout le monde a été invité à s'éloigner de la représentation diplomatique.
Place du Trocadéro, point de rassemblement d’une manifestation prohibée, l’ambiance est plus tendue. Les forces de l’ordre écartent femmes voilées et jeunes d’allure maghrébine.
Il y a quand même eu, à Paris, une cinquantaine d’interpellations. Tout le monde a été relâché après