Vingt-huit ans après l’assassinat du petit Grégory, la justice a autorisé mercredi deux nouvelles recherches d’ADN sur les vêtements et les chaussures de l’enfant, à la demande des parents Villemin, a annoncé le procureur général Jean-Marie Beney.
«La cour a fait droit à la demande des parents, soutenue par le ministère public, concernant des expertises complémentaires aux fins de recherche de cellules ADN sur les vêtements» de Grégory, ainsi que sur «les chaussures», a déclaré Jean-Marie Beney au cours d'une conférence de presse.
«Les expertises vont être lancées assez rapidement, dans les semaines qui viennent», a précisé le haut magistrat, ajoutant qu'il s'agissait d'«opérations assez longues et complexes». Il a souligné que «la technique de microdissection laser sera probablement utilisée», mais la cour ne l'a pas spécifié dans son arrêt.
La cour a rejeté d'autres demandes : l'une concernant la comparaison de courriers du «corbeau» à des cahiers de l'époque, par «l'analyse du papier». La seconde concernant «des vérifications d'ADN» sur les «timbres d'enveloppes de lettres anonymes envoyées à l'époque».
Conformément aux réquisitions du parquet général, ces deux demandes ont été jugées «aléatoires» car «à supposer qu'elles donnent un résultat positif, il serait assez loin d'un élément déterminant pour la manifestation de la vérité», a déclaré M. Beney. Toutefois, «la cour n'a