Les négociations entre syndicats et direction de la Brittany Ferries se poursuivaient mercredi soir pour tenter de mettre fin à un conflit social qui depuis vendredi immobilise la flotte de la compagnie, les délégués syndicaux se montrant cependant pessimistes sur leur issue.
Les délégués qui participent à la rencontre «ne veulent pas quitter la table des négociations et veulent trouver un accord qui soit le mieux pour les navigants, mais je pense que c'est compromis», a indiqué à l'AFP en début de soirée Cyril Toulan, représentant CFDT au comité d'entreprise. «On ne s'attend pas à des miracles cet après-midi», avait indiqué avant le début des discussions Michel Le Cavorzin, délégué CGT du personnel navigant (hors officiers). «On ne pense pas que tout ce qui va être demandé va être accepté», avait ajouté l'élu qui participe aux discussions.
Les délégués CFDT et CGT et la direction ont entamé mardi matin au siège de l’entreprise à Roscoff (Finistère) des discussions pour parvenir à la signature d’un accord-cadre, devant servir de fil conducteur pour des négociations à venir en termes d’emplois, de salaires et de temps de travail. La rencontre avait été suspendue en début de soirée, avant de reprendre mercredi, un peu après 15 heures.
«On est de plus en plus irrités de laisser les navires le long du quai alors que les marins sont prêts à repartir en mer et ont voté la reprise du travail», avait par ailleurs indiqué Michel Le Cavorzin.
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