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Dépistage du cancer du sein : la réflexion est engagée, dit le ministère

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Marisol Touraine répond à un article d'UFC-Que Choisir qui mettait en garde contre le risque de surdiagnostic.
10% des cancers du sein sont subis par des femmes ayant autour de la quarantaine. (Photo Joel Saget. AFP)
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publié le 26 septembre 2012 à 14h30

La ministre de la Santé, Marisol Touraine (photo AFP), a annoncé mercredi que la réflexion était engagée

«en France comme dans d’autres pays»

sur le dépistage du cancer du sein, dont, a-t-elle dit,

«personne ne met en cause la pertinence».

Interrogée sur un article d'UFC-Que Choisir qui a réclamé mardi le réexamen de données scientifiques contradictoires sur l'intérêt du dépistage du cancer du sein et les risques de surdiagnostic, Marisol Touraine a souhaité l'accélération des études menées actuellement en France sur le sujet, notamment par l'Institut national du cancer (INCa).

«Je souhaite que les travaux menés fassent l'objet d'une accélération et puissent être publiés aussi rapidement que possible», a-t-elle dit, évoquant l'éventualité d'un rapport d'étape.

«Cette réflexion est engagée comme dans d'autres pays, la France n'est pas à l'écart», a dit encore la ministre, répondant directement aux critiques de l'association UFC-Que Choisir qui estime que la France est en retard dans la réévaluation des études scientifiques publiées ces dernières années sur le sujet.

La ministre a également souligné que la «liberté de choix» des femmes était «un principe fondamental qui n'est pas menacé» et que chaque femme devait disposer de «toute l'information nécessaire» avant de se faire dépist