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Décryptage

Epinglé sur sa gestion, Sciences Po tente de se défendre

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L'école a répondu point par point au rapport provisoire de la Cour des comptes, sévère sur la gestion de l'ère Descoings.
L'entrée de Sciences-Po Paris. (Photo Franck Fife. AFP)
publié le 8 octobre 2012 à 17h40

Six mois après la disparition de Richard Descoings, son bilan à la tête de l'Institut d'études politiques (IEP) – plus connu sous le nom de Sciences Po – commence à être sérieusement écorné. Le Monde, qui s'est procuré le rapport provisoire de la Cour des comptes, fruit de l'audit réalisé entre septembre 2011 et juin 2012, en publie les grandes lignes. La haute juridiction, sévère, liste toute une série de dérives et appelle à une remise en ordre.

Conformément à la procédure contradictoire en vigueur, Sciences Po a répondu par écrit à la Cour à la mi-septembre. Un document en trois parties que Libération s'est procuré et qui comporte les réponses de l'école aux onze recommandations de la Cour, ses commentaires sur le rapport, et enfin les mesures correctrices immédiates et ses engagements. Les dirigeants y alternent les actes de contrition devant des critiques jugées fondées, et les contre-attaques, dénonçant des chiffres et des commentaires erronés.

Retour sur cette polémique qui intervient en pleine procédure de succession pour la direction de l'école parisienne.

Les rémunérations excessives des dirigeants

Ce que dit la Cour. En décembre 2011, le site Mediapart avait révélé que dix hauts dirigeants de Sciences